Face à une gouvernance encore prisonnière de privilèges et d’aveuglement volontaire, l’auteur appelle à un véritable retour aux fondements d’une Saine Gestion. Au-delà des discours et des codes de bonne conduite, il plaide pour un audit structuré, mesurable et transparent du management — seul rempart crédible contre la malversation et la dérive éthique.

Sommes-nous en train de perdre le sens de l’équilibre ? Entre conducteurs imprudents, dérives politiques et « déesse éthique » brandie à tout-va, notre société flirte avec les extrêmes. Et si la solution résidait dans la sagesse oubliée de la Saine Gestion, ce principe d’équilibre trop souvent négligé ?

La bureaucratie, cette machine infernale, résiste à tout : ministres, réformes, même au gros bon sens. Dr Barrette pourra-t-il dompter ce bulldozer devenu État dans l’État ? Quand l’intégrité se confond avec l’égo et que 28 syndromes paralysent l’action publique, une question s’impose : qui aura le courage de briser la tour de Babel bureaucratique ?

L’austérité, présentée comme une vertu, n’est en réalité que la conséquence d’une mauvaise gouvernance. Elle n’incarne en rien les principes d’une saine gestion, mais agit comme un remède de dernier recours face à des années de décisions électoralistes et inefficaces. Injuste et inéquitable, elle frappe surtout les plus vulnérables pendant que les véritables responsables échappent à toute reddition de comptes. L’austérité n’est pas une fatalité, mais le prix de l’incurie poli

Un code d’éthique ne devrait pas se limiter à des règles ou des normes copiées-collées. Sans réflexion préalable sur les valeurs et la culture de l’organisation, il devient un simple document de façade, un « code de vitrine ». L’éthique véritable demande de la responsabilisation, de l’autonomie et un pari sur les individus plutôt que sur la peur des sanctions. Le vrai code inspire, guide et transforme, plutôt que de simplement contraindre.

Vers une nouvelle tyrannie de l’éthique ? Entre dérives politiques, routes chaotiques et institutions qui réclament des « certificats de bonne conduite », notre société s’enlise dans des contradictions. Et si la vraie solution passait par la sagesse oubliée de la Saine Gestion, ce principe d’équilibre qui pourrait nous ramener sur la bonne voie ?

Sous couvert de parler de « bonne gestion », les chefs de parti ont oublié de définir ce qu’elle signifie vraiment. Derrière les slogans électoraux, l’article rappelle que Saine Gestion n’est ni de gauche ni de droite : elle repose sur des principes universels – transparence, efficience, équité, équilibre, continuité et abnégation. Une grille de lecture simple, mais exigeante, pour évaluer la qualité de la gouvernance publiq

Corruption et leadership : cinq excuses à bannir pour changer les choses Devant la Commission Charbonneau, les aveux et larmes publiques n’ont rien réglé. Bernard Brault dénonce un mal plus profond : un leadership complaisant et un management défaillant. Cinquante ans après la Commission Salvas, les mêmes excuses ressurgissent — lois, sanctions, éthique et contrôles — sans jamais s’attaquer à la racine : la responsabilité réelle de l’acte administratif. La Saine Gestion propo

L’article salue le courage d’associer saine gestion et lutte contre la corruption. Mais instaurer une gouvernance véritablement rigoureuse est dérangeant : transparence, abnégation, équité et continuité vont à l’encontre du confort des dirigeants. Trop souvent, on privilégie l’apparence de la bonne gestion plutôt qu’un modèle mesurable et vérifiable. Pourtant, seule une approche intégrée et systémique permet de prévenir malversation et scandales.

Face aux dérives révélées par la Commission Charbonneau, Bernard Brault questionne les limites du modèle actuel de gouvernance municipale. Il propose d’aller au-delà des simples audits comptables pour instaurer une véritable reddition de comptes fondée sur les actes administratifs et les principes de Saine Gestion : transparence, responsabilité et professionnalisation du rôle de gestionnaire.

Au-delà de la déesse éthique, il faut redonner un sens à la profession de gestionnaire. La Saine Gestion doit remplacer la morale fluctuante par un cadre rigoureux fondé sur la responsabilité de l’acte administratif. Sortons des paradigmes du pouvoir pour bâtir un management d’intégrité, de confiance et de sens — une véritable profession, enfin incarnée.

Entre rigueur budgétaire et survie politique, le premier budget de Nicolas Marceau tentait l’impossible : atteindre le déficit zéro sans étouffer l’économie ni heurter la démocratie. Mais au-delà des chiffres et des taxes, le véritable défi demeure le même : s’attaquer à la machine bureaucratique, ce monstre résilient qui échappe à tout contrôle. Et si la solution passait enfin par une véritable Saine Gestion ?