La caravane passe et la Gouvernance continue de gouverner

Écrit par Bernard Brault le 05/05/2010

Et ça continue inlassablement jusqu’à en devenir cynique. À force de noyer le poisson dans l’eau on n’y voit plus rien. Collectivement, nous repoussons tous les jours les limites de l’indignation. Pendant ce temps, les catastrophes passent et la gouvernance, inébranlable, continue de gouverner avec résilience et condescendance.

L’actualité nationale et internationale nous en donne des signes tous les jours. Que ce soit les ministres québécois, certains hauts fonctionnaires et hauts dirigeants de sociétés publiques, commerciales ou les deux ou les gouvernements européens et les grandes sociétés multinationales, l’horreur et l’inconcevable deviennent la normalité.

La gouvernance ne remet même pas en question sa propre vision des choses. Elle continue de gouverner sans obligation de Saine Gestion. C’est beaucoup plus simple et surtout plein d’échappatoire.

Il y a eu Norbourg, il y a eu les pertes abyssales de la Caisse de dépôt et de placement, il y a eu aussi les autres scandales administratifs, bonus et salaires, dérapage dans la santé, budget du Québec basé à 62 % sur la réduction des coûts de la fonction publique. Maintenant il y a une marée noire sans précédent en Louisiane : British Petrolium. Après une catastrophe managériale, il n’y a pas de responsables, que des victimes. Pour les décideurs, il ne reste plus qu’à présenter de plates excuses, faire un petit tour et s’en aller. Et pourquoi ne pas s’essayer de nouveau, sur un plus gros clou ?

Un capitaine de la marine militaire canadienne qui, par mégarde ou par incompétence, casserait son navire sur des cailloux, risquerait sans aucun doute de ne plus reprendre la mer à titre de commandant pour le reste de sa carrière. Alors pourquoi certains hauts dirigeants qui ont produit des catastrophes managériales et financières dans leurs mandats antérieurs sont-ils appelés en sauveur dans d’autres organisations ?

Pourquoi des hauts dirigeants nouvellement nommés à un conseil d’administration se tournent vers des consultants dont la principale compétence est d’appartenir à un important réseau international ? C’est un peu, par analogie, comme si le commandant d’un navire de guerre canadien faisait appel à un amiral consultant de la marine américaine, pour s’assurer qu’en cas d’incapacité d’atteindre les objectifs stratégiques, il puisse invoquer le fait qu’il a suivi les conseils de la plus puissante armée au monde.

La réponse est toute simple. Puisqu’il n’y a pas d’obligation de Saine Gestion qui permettrait de qualifier en langage clair les décisions, l’absence de décision, les actes administratifs et les situations managériales aberrantes, il est alors pratiquement impossible de démontrer l’incompétence ou l’absence d’intégrité. Donc, ils remettront ça.

Pour mémoire, les Principes de Saine Gestion Généralement Reconnus, articulés dans la matrice de Saine Gestion, sont pour la gestion ce que les principes comptables généralement reconnus sont à la comptabilité. Ces derniers ne se retrouvent pas enchâssés dans la loi mais la profession comptable doit s’y référer. À ce titre, les PSGGR de l’OAAQ n’ont pas à être enchâssés dans une loi quelconque. Au même titre que les comptables professionnels, les gestionnaires professionnels (il y en aurait 35 000 au Québec au minimum) devraient avoir l’obligation de s’y référer. Mais le législateur s’y refuse systématiquement depuis 50 ans.

Que devons-nous conclure ?


15 commentaires

par Réjean Lapierre le 05/05/2010

> Mais le législateur s’y refuse systématiquement depuis 50 ans. Que devons-nous conclure ?

Voici ce que je propose en tentative de réponse à votre question:

a) Ça fait l’affaire du législateur que ça soit ainsi;
b) Ça fait l’affaire des politiciens que ça soit ainsi;
c) Ça fait l’affaire des amis des politiciens (ceux qui les ont fait élire grâce à leur généreuses contributions) que ça soit ainsi;
d) Toutes ses réponses.

Ceux qui auront répondu autre chose que d) vivent encore dans les comptes de fées…

par François T le 05/05/2010

QUESTION: Est-ce que la SAINE GESTION aurait permis à la Banque de Montréal de détecter les fraudes mirobolantes dont elle a été victime récemment?

Texte de la poursuite de BMO:
http://documentcentre.eycan.com/eycm_library/BMO%20v.%20Cochrane/English/Court%20Orders/Amended%20Statement%20of%20Claim,%20dated%20April%2014,%202010.pdf

Radio-Canada:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/05/05/001-bmo-fraude-alberta.shtml

Si vous me démontrer que oui, je deviens membre de votre institut.

François

par Suzanne le 05/06/2010

Bravo M. Lapierre, j’aime bien votre réponse et vous, M. Brault votre texte. Que la Saine Gestion se répandre comme une nuée de poudre partout au monde comme le volcan en Islande. qui en avait probablement assez lui aussi, pour paralyser tous les dérapages et les magouilles des dirigeants sans scrupules…

par François R. le 05/06/2010

Votre texte soulève un élément intéressant et troublant : les fameux bonus. On en a entendu parler largement dans l’actualité et ce n’est pas terminé. Qui en aura, qui en n’aura pas? Et surtout, pourquoi? Même les hauts dirigeants demeurent motus bouche cousue (ou s’amusent à utiliser un discours flou pour brouiller davantage les cartes).

Je me pose la question puisque nous sommes dans une soi-disant période de restrictions budgétaires…
Malheureusement, encore une fois, la loi du silence l’emportera!

par Bernard Brault le 05/06/2010

Monsieur Francois T. Votre question :

Est-ce que la SAINE GESTION aurait permis à la Banque de Montréal de détecter les fraudes mirobolantes dont elle a été victime récemment?

Je ne connais pas ce cas en particulier. Bien que le vocabulaire managérial développé grâce au concept de Saine Gestion puisse servir à bien des sauces telles que politique, économie, finance, malversation, vol, fraude et tout simplement mauvaise gestion, il ne faut pas mêler tous les pinceaux. L’objet de la Saine Gestion est la gestion, c’est-à-dire l’aspect managérial des actes posés à titre de mandataire. Maintenant, si la gestion est au centre ou a été facilitateur des irrégularités ou des actes frauduleux qui ont été posés, l’approche systématique de la matrice permet en effet la détection de situations de non- conformités aux PSGGR. Dans la mesure où ces non-conformités sont matérielles et peuvent avoir des conséquences sur la mission de l’organisation et la protection de son patrimoine, l’approche Saine Gestion devient un outil percutant. Trop pour certains.

Si la fraude à la Banque de Montréal est de nature managériale, c’est-à-dire qu’elle implique les fonctions de gestion : planifier, organiser, diriger, contrôler et coordonner et que l’on peut démontrer, par des faits probants, que certains actes ont été posés en dérogation à la transparence, la continuité, l’efficience, l’équilibre, l’équité et l’abnégation, oui, il est tout à fait possible de détecter dans la structure organisationnelle des non-conformités aux principes et normes de Saine Gestion.

Par exemple, si vous me posez la question dans le cas de l’affaire Norbourg, la fraude magistrale aurait, à notre avis, pu être détectée parce que Vincent Lacroix et son équipe de gestionnaires laissaient déjà des traces dans l’organisation bien avant le début de l’enquête comptable et financière. Je prépare présentement un article et un chapitre sur ce sujet dans la prochaine édition d’Exercer la Saine Gestion (CCH)

Sur la base des informations connues à cette époque, plusieurs éléments d’importance auraient permis de conclure à l’incapacité de Norbourg de remplir sa mission et de faire face aux enjeux, c’est-à-dire la protection du patrimoine à titre de mandataire. Évidemment, personne n’a posé la question.

Par exemple, de façon très fragmentaire, en vous référant à la matrice des 41 cases, voici des éléments factuels qui auraient pu être détectés aisément par la Saine Gestion.

1) d’abord les dépenses somptuaires payées comptant pour des activités accessoires chez les danseuses non reliées à la mission de l’organisation (1) Direction et Efficience et Direction et Équilibre),
2) corroborées par l’absence de contrôle interne (2) (Organisation et Efficience et Contrôle et Efficience),
3) si on ajoute la centralisation de toutes les décisions autour du président (Organisation et Équilibre) et finalement,
4) l’absence de plans et de budgets internes, crédibles et structurés malgré l’achat successif de plusieurs entreprises à forts prix, (Planification et Continuité et Organisation et Continuité).

Tous ces faits et bien d’autres auraient permis de conclure que l’organisation de Vincent Lacroix représentait un risque démesuré compte tenu de la mission de l’organisation et du rôle de MANDATAIRE de ses gestionnaires.

Un rapport d’audit de Saine Gestion aurait sans doute fait réfléchir plusieurs intervenants financiers externes à l’organisation avant qu’elle ne permette de donner les brebis en pâture aux loups.

Considération complémentaire

De façon générale, pour que la Saine Gestion fonctionne et surtout au niveau de la détection de non-conformité aux PSGGR, il faut que des faits de nature managériale soient découverts ou portés à l’attention d’un auditeur dûment mandaté. La Saine Gestion ne donne pas un pouvoir d’enquête.

Le concept de Saine Gestion est une approche d’encadrement managérial qui vise une organisation, une entreprise ou une structure à travers les actes administratifs que les gestionnaires posent à titre de mandataires. Par ailleurs, l’approche systématique et complète du modèle permet aussi de conduire un audit de Saine Gestion.

Il y a trois conditions pour que le modèle de Saine Gestion puisse détecter des irrégularités managériales (et non comptables et financières) par analyse de conformité aux PSGGR.

1) Existence d’une organisation ou d’une entreprise dûment formée ayant un personnel hiérarchisé orienté vers l’accomplissement d’une mission.
2) Obligation de reddition de compte de la direction et du management.
3) Mandat permettant de conduire un audit de Saine Gestion.

La Saine Gestion a été conçue de prime abord pour assurer la viabilité des organisations, c’est-à-dire encadrer et faire ressortir les risques du management par la combinaison des fonctions de gestion avec les principes fondamentaux. L’audit et l’opinion de conformité visent alors à faire ressortir les risques associés au management incluant l’intégrité des dirigeants.

Note (1) et (2) Information préliminaire tirée du livre d’Yvon Laprade, Autopsie du scandale Norbourg. Québec Amérique, 2009

par P. Leclair le 05/07/2010

Il me semble que l’ordre des admin. agréés a été créé seulement pour une adhésion volontaire…a l’éthique et a la saine gestion
Quel imbécile prendrait la chance d’en devenir membre sans y être obligé? D’ailleurs aucun dirigeant, gouvernant (Caisse de dépot ) ni politicien (ministre) n’affiche ce titre. Bien trop dangereux. Les gestionnaires de Norbourg avaient t’ils un titre professionnel ? Sûr que non.

P. Leclair

par Hellmut W. le 05/08/2010

Bernard B, j’ai faite ma lecture comme vous me l’avez proposez (résistance au concept.). Bon, vous avez des arguments intéressant, mais moi je continue de penser que la saine gestion est une mode passagère. Pourquoi? Parce que vous déranger certainement plus de monde que vous en arranger avec votre concept. Si ça fait 50 ans que le gouvernement veut pas faire de l’administration un champs de pratique réservé, c’est qu’il a ses raisons. Je pense d’ailleurs que monsieur Lapierre plus haut les as énuméré de façon assé juste.

C’est un peu comme les principes comptable généralement acceptés… Ici, il n’ont pas force de loi, mais aux États-Unis, oui. Je ne pense pas que c’est demain la veille que le gouvernement, surtout pas le gouvernement corrompu de Jean Charrest (probablement le plus corrompu depuis longtemps au Québec) qui va changer les choses et rendre la saine gestion ou la pratique d’administrateur un champ réservé comme la médecine ou le droit.

par Thierry le 05/09/2010

Site intéressant qui encourage la réflexion. Vous vous battez au Québec depuis 50 ans pour faire reconnaître légalement la saine gestion? Consolez-vous car n’est-ce pas Platon qui, dans son extraordinaire ouvrage Le Politique, rêvait d’un homme droit, intègre, respectueux de ses pairs et aspirant à une cité parfaite gouvernée en toute sagesse ? Le pauvre attend toujours… Le Sophiste et la République… Que de souvenirs.

À 93 ans, je me questionne encore sur le sens de la vie, sur le sens que prendra ma vie et sur le sens qu’elle a pris. Cependant, bien que j’ai été cadre supérieur dans de grandes sociétés pendant plus de 40 ans, je n’ai jamais rencontré un manager aussi optimiste que vous. Croyez-vous sincèrement, sans rire ni cligner des yeux, que des politiciens vous laisseraient mettre en place un système tel que celui que vous proposez ? Sans en connaître toutes les ramifications, de ce que j’en comprends, vous êtes l’ennemi du politicien, l’ennemi de l’homme assoiffé de pouvoir.

Vos 6 principes, n’auraient-ils pas pu se réduire aux quatre vertus cardinales reconnues que sont la force, la tempérance, la justice et la prudence ? La force nous apporte détermination et clarté de la vision stratégique, la tempérance supporte la maîtrise des enjeux et le contrôle, la justice maintient l’équilibre entre shareholders et stakeholders, et la prudence nous guide dans la gestion des risques.

La bonne gouvernance est d’abord une affaire de principes, de valeurs, avant d’être un domaine réglementaire. Les bonnes règles d’antan que grand-père nous répétait (ne pas mentir, ne pas tricher, ne pas voler, respecter son prochain et agir de façon responsable) devraient être mise en pratique par les managers et les cadres, mais les imposer sous forme de principes de saine gestion globalement reconnus, n’est ce justement pas là que se trouve l’utopie ?

Nous sommes au moins d’accord sur un point : les préoccupations fondamentales de la gouvernance sont éternelles et universelles. Toutes les sociétés, quelles que soient leur structure et leur dimension, sont concernées par cette recherche d’équilibre et d’effi cacité entre les préoccupations du management, des actionnaires et de la société civile. C’est là le domaine de la gouvernance, ou en revenant à Platon, la cité gouvernée en toute sagesse. Mais de là à enchâsser les vertus cardinales dans des principes qui devront être légalement respectés, il y a une marge… Une marge qu’aucun politicien ne voudra franchir.

Papi (doyen de votre blog, mais toujours vigoureux et éveillé)

par Bernard Brault le 05/09/2010

Bonjour Thierry et merci de prendre le temps de rédiger vos quelques lignes de réflexion. Votre intervention me permet de placer en perspective le concept, qui finalement est beaucoup plus simple que certains voudraient bien le laisser croire. Je ne me souviens pas d’avoir eu, même l’illusion que nous pourrions changer le monde et encore moins la nature humaine. Pour ma part, cela ne fait que 20 ans que j’apporte ma modeste contribution à une profession qui n’en n’est pas encore une, du moins dans notre définition nord-américaine. Heureusement, qu’il m’arrive de penser à autre chose.

Par ailleurs, le présent site ne présente pas encore tous les angles qui définissent et expriment Saine Gestion. (à ce jour deux ouvrages et 700 pages et une 4e édition au couvoir.) L’outil de communication que représentent maintenant l’internet et un blogue, nécessite une approche littéraire qui peut apparaître parfois empirique. Il nous faut trouver le sens de la phrase choc, un titre accrocheur, une situation démentielle. Alors là, l’actualité et les scandales nous fournissent des munitions. Cibles faciles, je dois avouer.

Mais ….. soudainement, j’ai du vocabulaire, un argumentaire qui limite l’échappatoire, un discours qui n’est pas uniquement éthique ou philosophique mais qui prend racine dans la formulation et la description d’un acte administratif. Le discours Saine Gestion a au moins l’intérêt de servir de référentiel pour définir le mot Sain utilisé à tort et à travers devant le vocable « Gestion » ou « Gouvernance ».

Égoïstement à l’origine, nous cherchions quelque chose de pratique et de concret pour démontrer ou appliquer les termes probité et intégrité. Il ne faut pas oublier que notre objectif a toujours été d’encadrer une profession, de trouver ou de colliger un vocabulaire et des conventions pouvant être appliquées par des praticiens qui devraient, somme toute, avoir un comportement digne de confiance lorsqu’ils gèrent à titre de mandataire.

Saine Gestion est devenue au cours des 20 dernières années beaucoup plus que 6 principes fondamentaux. L’aspect original est sans contredit l’approche matricielle qui permet de délimiter l’espace dans lequel évolue le gestionnaire. Cet espace que nous appelons « Cadre de Saine Gestion » peut être plus ou moins vaste selon le mandat accordé et les pouvoirs délégués. Il encadre le comportement éthique et permet une reddition de compte par conformité.

Finalement pour tout vous avouer, je ne crois pas que les politiciens pourront faire autre chose que d’utiliser de façon superficielle les 6 principes fondamentaux. Il y a quelques années, un fonctionnaire distrait et un ministre engourdi ont inscrit dans la loi formant les Centres de petite enfance, c’est-à-dire des garderies subventionnées (CPE au québec), une obligation de saine gestion. Par conséquent, plusieurs organismes ont saisi l’occasion. Notre définition étant disponible et applicable, le cadre de Saine Gestion CDSG est en voie d’être implanté de façon volontaire dans plus de 800 CPE. Plusieurs entreprises et municipalités sont aussi en réflexion. Preuve que viabilité et profitabilité ne sont pas contradictoires.

Mon hypothèse : Les femmes semblent être beaucoup plus intéressées à la Saine Gestion ?

par Thierry le 05/09/2010

Très cher Bernard,

En réponse à votre hypothèse, vous devez lire « Et si les femmes étaient l’avenir du management », article d’Yves de Kerdrel dans Les Échos du 22 juillet 2005.

Cordialement,

Papi

par olivier le 05/14/2010

pour info, référence ci-dessus trouvée en version électronique à l’adresse :
http://archives.lesechos.fr/archives/2005/LesEchos/19461-53-ECH.htm
O.

par Thierry le 05/20/2010

Merci à toi Olivier pour avoir su dépoussiérer cet excellent papier d’Yves de Kerdrel. Je réalise cependant que ma mémoire me joue des tours puisque j’avais oublié le titre exact.

Cordialement,

Papi

par Robert Van der Waals le 05/31/2010

Ici aux Pays-Bas, on encourage beaucoup l’innofation technologique comme moteur economique. Est-ce que la „saine gestion” est peut-etre un frein economik?

Robert

par Bernard Brault le 06/04/2010

Bonjour. Saine Gestion s’inspire de la méthodologie scientifique. Saine Gestion n’est le frein de rien, sauf dans la tête de ceux qui cherchent une raison. Saine Gestion s’adapte à chaque étape de la croissance d’une entreprise. Saine Gestion n’est qu’un grand classeur d’idées organisées. Merci de votre intervention et continuer de nous apporter vos idées.

par Louis le 02/14/2011

Il faudrait tasser tout le monde qui sont des promotions depuis les 25 dernières annéees. L’effect parfinsonnien Un gestionnaire n’engage pas un meilleur que lui et nous sommes rendu pire que l’incompétence . Du sang neuf et jeune et qualifier . Tous les réseaux ministériels sont gorgés de rapaces qui compte nt les mois pour leur retraite ou de gens agissant par manque d’objectivité à répondre à leur insatisfaction personnelle par un abus de pouvoir qui va même à nuire à l’individu même qui a droit aux supposés services .

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