Ethics and sound management

Written by Bernard Brault on 05/12/2009

Asking a politician about integrity and virtue and this in the context of a media crisis means spotting the “Achilles’ heel.”

The answer appears to be late. It gets hot in front of the cameras and under the limelight – the brain on fire, the dry throat, and a high blood pressure almost causing blood vessels to burst – without stammering, trembling, he has to answer something; therefore, start by breathing in deeply and, please, be franc, denying it would be in vain! Ethics. Only one word comes to his mind. I don’t know what it stands for, but it sounds good and it is well received. How stupid of them! The next minute, he adds, “the solution is an ethical one and it will soon solve everything. What I mean is that I’ll absolutely ask my colleagues to make proof of integrity. I’m going to clean things around here…And, this is going to come to an end as soon as possible due to police investigations.”

I think that this is what we call “gobbledygook.” Are there still some persons of sound mind wanting to become managers? In order to preserve the integrity, we’ll need a management framework, the OAAQ’s Sound Management Framework.


3 comments

by Réjean Lapierre at 01/15/2010

Existe-t-il encore de bonnes gens assez crédules pour penser qu’intégrité et vertu peuvent rimer avec politique et politicien? Des promesses d’élection aux beaux discours de réélection, nos politiciens gèrent à court terme, non pas par altruisme mais par égoïsme. Qui peut nommer un seul homme politique, dans les vingt ou trente dernières années, qui aurait eu le courage de prendre une vraie décision pour le bien collectif au risque de déplaire?

Est-ce que nos politiciens nous prennent vraiment pour des imbéciles? J’en doute. Il est vrai que certains sont passés maîtres es tromperie, mais en général, c’est plutôt la mémoire collective à cour terme qui fait qu’on oublie plus vite la bévue politique que la couleur de la voiture qu’on vient de dépasser.

Existe-t-il des solutions à ces maux pernicieux? Beaucoup prétendent que oui. Reste à savoir s’il ne s’agit encore ici que de promesses de… politiciens!

by Bernard Brault at 01/26/2010

Je comprends votre réaction, elle est normale évidemment dans les circonstances médiatiques de l’actualité. Mais pour être juste il faudrait tout de même reconnaître qu’il existe des gestionnaires publics et privés qui sont honnêtes, intègres et incorruptibles. Le véritable problème c’est que peu de personnes ont vraiment intérêt à utiliser des standards dans l’évaluation de la gestion et tout particulièrement dans des termes qui permettent d’identifier les actes de gestion qui sont à la source de la plupart des dérapages, scandales et autres malversations. Le modèle de Saine Gestion apporte des conventions de vocabulaire en combinant les fonctions de gestion aux valeurs fondamentales d’éthique de la gestion. Cette approche permet une combinaison de 41 éléments de vérification de la gestion. Un audit fait dans une organisation selon les normes de l’OAAQ, permet de déceler de façon très efficace les éléments de non-conformité aux principes de Saine Gestion. Tant que le public ne l’exigera pas, des scandales à la Norbourg, Jones, Nortel, sans parler de certaines pratiques dans les municipalités continueront allègrement sans que les responsables n’en soient vraiement inquiétés.
BB

by Suzanne C. at 01/29/2010

> il faudrait tout de même reconnaître qu’il existe des gestionnaires publics et privés qui sont honnêtes, intègres et incorruptibles

Est-ce que toute personne n’a pas un prix à partir duquel intégrité et non corruption ne veulent plus rien dire? Pensez au scandale des commendites, des gens bien placés ayant de bons postes bien rémunérés ont été trop gourmands. Si un certain chanteur ayant connu ses heures de gloire, pour ne pas le nommer, a usé de son nom pour obtenir un vaccin, pouvez-vous vous imaginer comment une somme d’argent peut influencer une personne en position de pouvoir??? Comment empêcher de tels gestes? Je crois que c’est peut-être finalement plus profond que vous ne le croyez Monsieur Brault… Lorsqu’on est gestionnaire, il est peut-être déjà trop tard. C’est un problème d’éthique qui devrait peut-être être étudié à l’école secondaire car c’est bien au delà de la gestion en fin du compte.

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