Québec City: a victory of the journalists’ transparent management. Authopsie of mayor labeaume’s decision

Written by Bernard Brault on 03/04/2010

  

Clotaire Rapaille was the journalists’ target! Once Rapaille was put on the rocks, the mayor of Québec, monsieur Labeaume, was perceived as being a novice, he showed his vulnerability, and he got therefore gunned down. The result: losing the trust of his mandataries – this is in fact useless taking into account that it wasn’t a sin made in bad faith! He won’t get a second chance, though. 

The governance body governs, but if it weren’t for the newspaper Le Devoir, whether the mayor Labeaume likes it or not, it is unlikely that Rapaille had been dismissed before the end of his job.

In Sound Management, the function of directing and the decision-making imply risk assessment and ethical consciousness. Besides the six fundamental principles, the GASMP also include some other principles referred to as implementation principles. For instance, in relation to the function of directing, there are the principles of conservatism, of risk, of distance, and of consulting. 

A short demo using the GASMPIf the mayor had sought the advice of Sound Management professional (notion of prudence, GASMP 4.4.5), he would, undoubtedly, have been suggested to anticipate the possible consequences and impact of his project, especially, the negative consequences of a possible failure or loss of control, therefore, a risk assessment (notion of risk, GASMP 4.4.4)

A consultant in Sound Management would have cautiously suggested him to submit his mentee’s nomination towards an independent committee in order to avoid any possible conflict (Principle of consulting: GASMP 4.4.7). The members of this committee would have analysed and verified more rigorously Rapaille’s CV.

Although the journalists of Le Devoir have held an excellent investigation, it seems that the work committee had reached the same conclusion before the scandal broke out.

In the light of his counsellors’ results, the mayor of Québec could have taken the time and put his decision in perspective (Principle of distance, GASMP 4.4.6) to finally come, and we hope so, to a different decision.

Predictable and big as the bridge of Québec?For those doubting the value of the Sound Management decision-making process, let’s see the circumstances of the risk assessment:

1. Materiality of the risk: First of all, it has to be noted that the decision-making process didn’t involve installing a street fountain or pipes worth of $3000 or $5000. This is an invoice of more than $300 000.

2. Need to create a new image: Apparently, this was to cause public outbursts. To manage the change, it implies making some compromises.

3. Call for suggestions: Several experienced consultants in marketing, advertizing, and industrial psychology, living in Québec city or somewhere else in Québec could have done this job, not to forget about a bunch of students from the Université Laval and other universities from Québec that could have easily prepared projects and ideas within an important Quebecker contest. In fact, the company “Les Publications du Québec” has already adopted such methods. Do you still have doubts regarding the foreseeability of the gaffe?

4. Democratic exercise: When the democratic exercise entitles a politician or his/her group to an almost absolute power (to the point of making the mayor of Montreal jealous), doesn’t this make him even more liable towards his/her principles? When we, Montrealers, hear that Québec has become a small kingdom, we consider it good news but quite disturbing.

5. Media coverage: When we live in a glass box, pulling the curtains too often may draw the journalists’ attention.

I have already said it, the omnipotence, the megalomania, and the narcissism are spreading and we are all in danger of catching them! A good shot of Abnegation could be a perfect antidote against the poisoned cake.

It takes a great deal of humility to be able to admit the potential risk implied by our decisions and our behaviour when facing the spending habits (the expenses account), the abuse of authority – be it out of habit or of stress –, the trips and other benefits more or less justified as well as the conflicts of interest – voluntary or involuntary – present in an organization. Many managers, decision-makers, and politicians will tell you, even nowadays, that the end justifies the means.

The management of an organization is characterized by the human factor, and by and large, by the unpredictability of the human nature. Implementing a Sound Management framework, means in fact protecting oneself from his/her own self. What manager could guarantee that he/she would never be tempted consciously or unconsciously to trespass the red line separating them from the unthinkable? Humans are wolves to humans! Admitting it means having already solved half of the problem.

I hope that this short missive gets through the Internet’s tortuous meanderings to reach Labeaume’s administration before the credibility and trust in the public manager, otherwise efficient, get undermined.

 


13 comments

by Tweets that mention Ville de Québec : Victoire de la gestion transparente des journalistes. Autopsie de la décision du Maire Labeaume. « Institut de Saine Gestion — Topsy.com at 04/08/2010

[...] This post was mentioned on Twitter by Bernard Brault. Bernard Brault said: Ville de Québec : Victoire de la gestion transparente des journalistes. Autopsie de la décision du Maire Labeaume. http://bit.ly/bXn7B4 [...]

by F. Néron at 04/13/2010

Quelle belle démonstration éloquente! Ça vaudrait vraiment la peine d’informer monsieur le maire Régis Lebaume au sujet de la saine gestion. Ce dernier n’en sortirait que grandi!

Espérons que ses conseillers sauront attirer son attention ici!

Bravo!

by Jacqueline Cléroux at 04/14/2010

C’est bien beau toute cette démonstration, mais ça se trouve où un “conseiller en Saine Gestion”? Je ne veux pas avoir l’air arrogante, mais mon organisaton a fréquemment recours à des conseillers en management, mais aucun d’eux ne portait un titre en Saine Gestion ni ne nous a jamais parlé de Saine Gestion avant! Ça fait 15 ans que je suis DG d’un OSBL dans la grande région de la Capitale-Nationale mais j’avoue ne jamais avoir entendu parler de ça avant.

by Bernard Brault at 04/14/2010

Jacqueline. L’ISG existe grâce à des bénévoles passionnés et convaincus qui ont pour but de faire connaitre la Saine Gestion. Une instance régionale est en formation à Québec et bientôt dans l’Outaouais. Vous pouvez écrice à info@sainegestion.org ou téléphoner à l’ISG. Bientôt nous aurons une ligne téléphonique à Québec.

Des consultants certifiés à Québec en Saine Gestion, il y en a. Une formation de 90 heures est nécessaire en plus d’une formation universitaire pour être certifié.

En espérant vous compter parmi nos membres. Bernard Brault

by Gérard at 04/18/2010

Moi, je trouve que tu l’as un peu facile Bernard. Après coup, tu nous fais la démonstration que si notre maire avait fait de la saine gestion plutôt que de la malsaine gestion (j’imagine que c’est comme ça que tu vois la gestion qui n’est pas saine…), il n’aurait pas fait de faux pas politique.

Le jour où tu dirigeras une vrai ville (pas Monopoly), tu me diras si tes beaux principes s’appliquent si facilement que tu semble le dires. Vois-tu, tu seras redevable aux gens qui t’auront porté au pouvoir et tu n’auras pas le choix de prendre des décisions comme notre excellent maire l’a fait.

Gérard

PS. T’inquiète pas F. Néron, le maire l’a déjà lu ce site.

by Bernard Brault at 04/18/2010

Gérard, il est toujours plus facile de parler dans l’anonymat. À tout égard, merci tout de même d’exprimer votre point de vue parce qu’il est valable. Je n’ai cependant pas critiqué votre maire, j’étais déçu parce que votre maire propose par ailleurs beaucoup d’éléments qui seraient associés à la Saine Gestion.
Ce n’est pas ce que nous avons de plus fort qui nous nuit, en général c’est le maillon le plus faible qui casse en premier. Saine Gestion est aussi un grand classeur d’idées de prévention qui fournit au gestionnaire une chance de ne pas se faire coincer en mauvaise position tout en vérifiant les risques qu’il prend!

Je doute cependant que votre maire soit bien embarassé par nos propos. Il a dû en voir d’autres.

by Bernard Brault at 04/19/2010

Bonjour Anne Marie, ne connaissant pas le programme d’étude que vous suivez il m’est difficile de répondre. Avec ce que vous avez étudié, comment pouvez-vous faire la différence entre gestion et Saine gestion ?

Comme en comptabilité, avez-vous étudié un référentiel de principes et normes pour appuyer votre point de vue, et distinguer un acte de Saine Gestion et un acte de gestion ?

Les fonctions de gestion ont toutes été bien exécutées par Vincent Lacroix, diplomé MBA et cie. Comment pourriez-vous déterminer en quoi sa gestion n’était pas Saine? Elle l’était pour lui, en tout cas. Il y a encore des écoles de pensée qui recherchent la COMPÉTENCE uniquement. Forme-t-on des gestionnaires ou des prédateurs au MBA ?

Pour tous les acteurs de fonds de placement à l’époque (et il y a des gros noms), Lacroix était compétent, il semble que cela était suffisant. Vous a-t-on appris une méthode qui permette de donner une opinion sur la gestion des organisations ?

Je crois que vous avez posé une excellente question. À vous de me répondre.

by Jean Yves at 04/19/2010

Ne pensez-vous pas plutôt qu’un employeur sensé, logique, raisonnable et intelligent est apte à exercer une saine gestion et vice versa?

Bien à vous,

Jean Yves, PDG ( Paris).

by Bernard Brault at 04/19/2010

Jean Yves, la réponse est : tout à fait. Cela veut dire que vous êtes à l’aise avec le modèle. Vous pourriez faire vous-même un autodiagnostic qui vous permettrait d’identifier parmi les 41 cases du modèle vos point forts et vos points faibles. (Nous en avons tous !) Ce modèle doit être utilisé de façon positive et surtout pour vous aider à diminuer les risques de votre équipe de gestion. Vous comprenez sans doute que “l’importance relative” des dérogations se mesure par rapport à la mission de votre organisation et dans la mesure où les dérogations ne mettent pas à risque la capacité de remplir votre mission et de faire face aux enjeux immédiats, vous serez de façon générale, conforme aux PSGGR. Bravo. Saine Gestion présente des principes et des valeurs de gestion sans frontières. Il serait intéressant d’avoir une première société conforme aux PSGGR en France. B Brault. info@sainegestion.org

by Christian at 04/19/2010

Hey Monsieur Gérard, y’en a qui ont la sensibilité à fleur de peau!!! En tout cas, pas très rassurants tes propos! Coudonc, c’est-tu comme ça que ça marche en politique? Parce que t’es élu, t’a beaucoup d’amis à rembourser???

by François T at 04/27/2010

Premièrement, félicitations aux bénévoles de la Saine Gestion; vous avez accompli un travail remarquable. Deuxièmement, je ne trouve pas toutes les réponses à mes questions sur votre site. Je ne veux donc pas vous attaquer; je veux seulement lancer un débat d’idées constructif mais inoffensif.

Comment êtes-vous certains que les 6 principes que vous avez identifiés couvrent tous les aspects de la gestion? Avez-vous une démonstration qui en fait la preuve?

À quelques reprises, vous référez à l’homéostasie. Qu’arriverait-il si dévoiler une information importante à des actionnaires mettait en jeu la survie de la société? Qui l’emporte, transparence ou continuité?

En parlant d’efficience plutôt que d’efficacité, ne freinez-vous pas la croissance ou la profitabilité des sociétés en leur imposant des limites au nom de l’économie des moyens? L’efficience n’est-elle pas incompatible avec la demande des actionnaires qui subordonnent souvent la bonne conscience aux profits?

Finalement (ouf!), est-ce que gérer en respectant votre modèle n’alourdit pas une tâche qui se veut déjà assez complexe?

La ceinture de sécurité sauve des vies, mais il aura fallu une loi pour l’imposer tellement certains la trouvait contraignante. Fumer est néfaste pour la santé, mais il aura fallu des lois pour protéger les non fumeurs. Manger sainement est gage d’une meilleure santé. Pourtant, les campagnes de sensibilisation ne viennent pas à bout de la malbouffe dans nos écoles. Faudra-t-il une loi pour contrer le fléau? Si la Saine Gestion se compare à la ceinture de sécurité ou à une saine alimentation, je suis d’avis qu’il faudra une loi pour forcer l’adoption de votre modèle. Entendez-vous monter le murmure des tenants de la liberté d’entreprise?

by Bernard Brault at 04/27/2010

Cher monsieur François, vos questions sont légitimes et nous avons l’habitude d’y répondre depuis 20 ans. Je vais vous répondre en vous proposant d’abord une lecture en commancant « La résistance au concept de Saine Gestion, une explication.» http://www.sainegestion.org/archives/83

Toutes vos questions et bien d’autres sont abordées dans les deux ouvrages publiés chez CCH. Par exemple, pourquoi avoir appelé le concept de Saine Gestion au lieu de bonne gestion ou simplement gestion? Quelle est la différence entre un principe fondamental et un principe d’application (précaution, prudence, risque consultation etc.)?

Pour votre première question, pourquoi 6 principes pourquoi pas 7 ? Réponse simple : On en cherche un 7ième depuis 20 ans. Deuxièmement si on en trouve un 7e ça ne dérange pas le modèle qui est à architecture ouverte. L’idée est de trouver un modèle intégrant l’ensemble des actes administratifs (fonctions de gestion) avec des principes qui sont à l’origine de l’obligation du gestionnaire. L’idée d’une matrice l’emporte sur le nombre de principes. Par contre, l’approche d’une matrice à éléments finis délimite le cadre de gestion et permet de redonner des lettres de noblesse à une profession en perdition.

Troisièmement, si on trouvait un 7e principe, il devrait passer le test ultime suivant : Le principe est-il à l’origine d’une obligation ou simplement un moyen d’appliquer les 6 autres principes? Objectif : assurer la confiance ! Pas de mode passagère sur des techniques de gestion. Le modèle de Saine Gestion est un grand classeur qui intègre facilement tous les outils existants ou à être inventés pour faciliter la gestion.

D’autre part, nous sommes aussi des consultants qui avons utilisé le modèle depuis 20 ans pour développer des cadres de gestion. À ce jour, nous n’avons jamais trouvé un acte de gestion qui puisse être posé hors de ce cadre.

La suite à suivre après votre lecture et vos commentaires.

by Bernard Brault at 04/28/2010

Monsieur François T.
Votre question : À quelques reprises, vous référez à l’homéostasie. Qu’arriverait-il si dévoiler une information importante à des actionnaires mettait en jeu la survie de la société? Qui l’emporte, transparence ou continuité?

Votre question n’étant pas très précise, le contexte peut porter à confusion. Quel élément peut justifier de retirer le droit du mandant d’être informé de ce qui le regarde ? Vous parlez des actionnaires minoritaires ? Ils ne sont pas ici en relation de mandant-mandataire. L’argument peut aussi ressembler à l’histoire de certains dirigeants de l’Université du Québec qui se sont substitués au Conseil d’administration concernant la construction du Complexe des Sciences. Si les coûts réels avaient été dévoilés, le complexe des Sciences n’aurait pas été érigé selon ces dirigeants. La transparence est un principe de RELATION entre un mandant et son mandataire et c’est en ce sens que l’homéostasie des 6 principes fonctionne. Manipuler l’information pour faire prendre une décision en faveur de la continuité c’est se substituer à la direction. De son coté la direction pourra difficilement se mentir à elle-même et prendra ses décisions et ses responsabilités.

Votre argument a été aussi utilisé par Vincent Lacroix pour justifier la concentration de ses décisions (non-conformité à Équilibre) autour de lui-même au nom de la Continuité (survie de ses ambitions). Le principe de Transparence est analysé en détail dans mes ouvrages. Le sens de transparence est un peu étiré parfois et doit tout de même rester dans un cadre de légalité et de confidentialité.

Vos questions sont pertinentes. Vous comprenez que normalement je réponds à ce niveau de détails aux membres de l’Institut. Nous sommes des bénévoles mais devons tout de même payer les frais de ce site. Mes ouvrages sont aussi complets à cet effet. En espérant vous retrouver parmi nos membres. Bernard Brault

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