Governance’s Quest for Immunity

Written by Bernard Brault on 09/09/2010

That time of the year has come, after the summer vacation, where children go back to school and parents can focus on their job while baby-boomers ponder on their retirement. This past spring’s media events, however, haunted us through summer. Cynicism, a form of intellectual “Prozac”, has slowly settled in our modern society. A powerless fatalistic approach to human nature helps us see as common such problems as misappropriation, conflict of interest, and political favouritism. Media may keep yelling, but sooner or later, there will be no more place for indignation. This mass “Prozac” is just the beginning of the private or public Governance’s quest for immunity.

On the one hand, there are the skills and the results that we pay for. On the other hand, there is also their obligation of Sound Management, a matter of duty. In the end, this is all we expect from our public and private managers.

However, either by personal interests or by ignorance, they will object.

Personal Interest: For over 20 years, a certain school of thought has been using all possible means to express its objection against the implantation of a Sound Management concept. In the early days, one could purposefully invoke Sound Management without paying any respect to the precise meaning it conveys nowadays. As far as many decision-makers are concerned, complying with verifiable and measurable rules is absolutely unthinkable, in particular, for those negotiating terms with their boards of directors for having free hand, golden parachutes, and immunity in case something goes wrong.

 

Ignorance: I couldn’t find more expressive words than Voltaire’s to talk about objection by ignorance: “There are many kinds of ignorance; but the worst of all is that of critics, who, it is well known, are doubly bound to possess information and judgment as persons who undertake to affirm and to censure. When they pronounce erroneously, therefore, they are doubly culpable.”

As for us, poor mortals, many years ago, there was an advertising slogan saying “Everybody does it… Why don’t you?” If we want to be cynical, we can say: if nobody does it, why should I?

They that have ears to hear!

 


11 comments

by Emily Smith at 09/20/2010

Votre pensee me semble biased. Votre systeme de Saine Gestion est comme une systeme de gouvernance centralisee ou les “boards of directors” ne serviraient a rien. Pourtant, Oliver Williamson nous rappelait leur pertinence en Aout 2006 dans son passage a Concordia University (Corporate Boards of Directors: A Dual-Purpose (Efficiency) Perspective). En fait, il soulignait comment tous les systemes de gouvernance oubliait un outil important: la delegation. Sans delegation, il n’y a pas d’autorite. Et sans autorite, il n’y a pas de credibilite.

D’apres moi, votre systeme de Saine Gestion enleve de l’autonomie a les “boards of directors” et les prive d’etre valorises par la direction qui devrait se focuser sur l’operation et non se melanger avec la definition de la Vision & Mission que normalement les boards doivent se concentrer.

La gouvernance doit donc est partagee entre direction et boards et non imposee comme vous le faisez avec Saine Gestion.

Emily

by Bernard Brault at 09/21/2010

Votre propos m’interroge ! Comment pouvez-vous percevoir que Saine Gestion est un système qui n’intégrait pas les bords of directors ou conseil d’administration ? En fait c’est tout à fait l’inverse ! Les PSGGR protègent la relation entre les couches décisionnelles en responsabilisant par délégation chacune des couches grâce au cadre de Saine Gestion. (CDSG)

La délégation est représentée par le concept de subsidiarité et s’applique à travers la fonction de direction. La délégation est donc un moyen d’appliquer la Saine Gestion et non un principe fondamental. En fait, depuis 2007, l’OAAQ devait en faire un principe d’application au même titre que le principe de précaution (PSGGR) et le principe de prudence (fonction de planification) que l’on retrouve aux paragraphes 4.0 et 4.4.4 et suivants. Nonobstant ce fait, il faut faire la distinction entre moyen et fondement ! La délégation étant un moyen.

Merci de votre intérêt.

by LBT at 09/21/2010

Pourtant le concept m’apparait intégrateur, le problême c’est l’égo des conseils d’administration !

L Tremblay

by Emily Smith at 09/21/2010

L Tremblay… Vous croirez que le bords of directors ont un large ego? Que pensez-vous des Executive Directors qui ont la tete deux fois comme les bords members et qui pensent savoir mieux et plus qu’eux? Pas besoin de chercher longtemps pour trouver des tonnes d’examples…

B Brault… Quelle definition donner-vous a la gouvernance? Votre argument est bon mais souleve un autre question… Quel role les comittee joue dans l’organization? Aider le CEO ou aider le board of directors? Comment la Saine Gestion classe les comittees Finance, Personnel, Ethics ou Quality Assurance?

Emily

by Philippe Bruno at 09/22/2010

Madame Smith,

J’aimerais intervenir ici à ce niveau du débat. Je crois comprendre que le concept de saine gestion n’a pas pour objectif de choisir ou de privilégier des pratiques spécifiques, ou des styles de gestion en particulier. Saine gestion est une boite de construction pour laquelle plusieurs moyens peuvent être proposés ou entrepris pour assurer la saine gestion. Tous les chemins mènent à Rome, l’important c’est d’y arriver à ces principes fondamentaux. Si les comités et les CA représentent un moyen… Bravo!

Philippe Bruno, Adm.A.
Membre du comité consultatif
Institut de Saine Gestion

by George D. Jackson at 10/03/2010

I am sorry, but I read the whole site and do not understand what is this problem you have with governance. I mean, isn’t the Institute of Sound Management exactly proposing some sort of governance disguised under a different name?

George D. Jackson

by Cédric T. at 10/03/2010

Mr. Bruno,

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre intervention. Il existe, à mon avis, un réel danger avec les comités de conseils d’administration. Mrs. Smith soulevait un point important sans toutefois le développer entièrement. Et si les comités créés l’étaient pour servir le CEO plutôt que la société, quelle en serait la résultante selon vous? Tous les chemins mènent peut-être à Rome, mais certains sont plus dangereux que d’autres… Il faut donc se méfier et ne pas accepter bêtement que n’importe quel comité soit créé, tout particulièrement des comités servant les même fonctions que certains services de la société (finance, ressources humaines, etc.).

Cédric

by Peter S. at 10/03/2010

Hi, I would like to know if there is a Sound Management chapter in the Vancouver area?

TIA,

Peter

by Emily Smith at 10/04/2010

Cedric… C’est exactement la reponse que j’attendais et j’etais decue de la reponse de l’Institute avec sa figure de tous les chemins vont a Rome. Dans “Governance for Health System Trustees”, Moore (2004) explique: “The board should never establish a board committee to help the CEO with an area that is within the CEO’s delegated responsabilities” (p. 95). En d’autres mots, le board doit creer seulement des committes qui vont l’aider dans le travail des board members et non du CEO.

Moore va meme plus loin en disant que “committees that are named after internal departments of the organization such as finance, personnel, program, quality assurance and ethics are suspect” (p. 96).

Philippe… Ou bien vous ne comprenez pas ma question (si c’est mon francais qui n’est pas parfait, je suis desolee) ou bien vous etes sur la mauvaise track.

Emily

by Philippe Bruno at 10/04/2010

Dear Peter S.,

We do not have a chapter in the Vancouver area, but when the number of member will be sufficient, we certainly will. If you have not registered as a new member yet, I encourage you to do so.

Should you have any other question, do not hesitate to contact us.

Regards,

Philippe Bruno, C.Adm.
Member of the Consultative Committee
Institute of Sound Management

by Philippe Bruno at 10/04/2010

Cédric et Emily,

Affirmer que tous les chemins mènent à Rome indique seulement qu’il existe plusieurs solutions à un problème. En aucun cas, je n’ai voulu laisser entendre que toutes les solutions étaient bonnes.

D’ailleurs, selon les principes de Saine Gestion généralement reconnus (PSGGR), tout administrateur a le devoir de diligence, de soin et de prudence (3.4.3.3). De plus, le principe de précaution 4.2 (5) est lié à l’obligation de prévoyance de l’administrateur. Il s’exprime par des dispositions administratives spécifiques pour éviter ou limiter des conséquences négatives découlant de situations ou d’évènements potentiels ou éventuels qu’ils soient de sources externes ou internes à l’organisation.

Finalement, les PSGGR prévoient également le principe de consultation 4.4.7 (1) qui recommande à un administrateur de prendre avis quant aux fondements et conséquences d’une décision. Cette consultation permet de mieux gérer le risque inhérent à la prise de décision.

En tant qu’administrateur agréé, je ne saurais donc recommander bêtement la création de comités sans d’abord analyser leur mission et leur portée.

En conclusion, nos idées se rejoignent et tout comme vous, je pense que si des comités sont créés pour servir le président (ou tout autre membre de l’organisation) plutôt que l’organisation elle-même, leur création devrait être sérieusement questionnée.

Philippe Bruno, Adm.A.
Membre du Comité consultatif
Institut de Saine Gestion

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