Québec City: Governance governs…There too?

Written by Bernard Brault on 20/03/2010

I have to admit that I am disappointed. As a Montrealer who is used to living in controversy and administrative inefficiency, practically in potholes and political paradox, I am disappointed. As far as I am concerned, Québec city was the last bulwark of a politically clean town, somewhat old fashioned, yet attractive and based on fundamental values that had have made us proud of Quebec and the French language, even at an international level. Although our government headquarters and the pillar of our history, Québec city seems to be competing with Montreal in the most controversial aspects of the public management, and this in the name of fashion.

And yes, of course, there will always be a shrink, a national or international consultant saying that fashion attracts the active youth, the high technologies are inevitable, the old ruins are only good for the archaeologists living in the past, and that Québec city and its inhabitants live a distinct society…from the distinct society, because its inhabitants have developed all kinds of shameful “manias”. Well, this means airing our dirty laundry in front of our guests!

Wasting the public funds. $ 100 or $ 300 000. These were clearly the first words that came to the critics’ minds. As predictable and big as … the bridge in Québec city.

When governance governs…what does it think of? When the democratic exercise entitles a politician and his/her group to absolute power (which drives nuts the Mayor of Montreal), isn’t he/she even more liable for his/her principals? When we, Montrealers, hear that Québec has become a small kingdom, we consider it nice but quite disturbing.

I have already said it, the omnipotence, the megalomania, and the narcissism are spreading and we are all in danger of catching them! A good shot of Abnegation could be a perfect antidote.

It takes a great deal of humility to be able to admit the potential risk implied by our decisions and our behaviour when facing the spending habits (the expenses account), the abuse of authority – be it out of habit or of stress –, the trips and other benefits more or less justified as well as the conflicts of interest – voluntary or involuntary – present in an organization. Many managers, decision-makers, and politicians will tell you, even nowadays, that the end justifies the means. The management of an organization is characterized by the human factor, and by and large, by the unpredictability of the human nature. Implementing a Sound Management framework, means in fact protecting oneself from his/her own self. What manager could guarantee that he/she would never be tempted consciously or unconsciously to trespass the red line separating them from the unthinkable. Humans are wolves to humans! Admitting it means having already solved half of the problem.

However, the governance that governs always justifies its own governing rules. All we need is to add the word “ethics” so that the detractors understand better.

But, you already know my opinion about ethics!

 

 

 

 


7 comments

by Serge Léonard at 03/21/2010

Sans vouloir portant un jugement rapide, il est difficile d’être contre la vertu!

A ce titre on pourrait créer, l’institut de la bonne conduite, l’institut de le la bonne gérance. C’est comme la tarte aux pommes, c’est difficile d’être contre.

Ces administrateurs dont l’nstitut de Saine Gestion veut pointer du doigt ne sont-ils pas tenu, selon nos lois québécoises, d’avoir une formation obligatoire en marketing ou en administration avant de pouvoir occuper le poste qu’ils occuppent… ?? Il semble que non.

Avec le manque de leadership de notre gouvernement québécois en ce qui concerne l’environnement, la santé, l’éducation, les garderies, la construction, et le financement des parti politiques, ce ne sont pas les -autres- bonnes causes qui manquent!

****

Mais effectivement, peu importe la cause, le Québec a besoin de gestionnaires qui sont tenus a de la rigueur et de l’efficacité dans leur travail. L’heure est donc venue de faire pression pour qu’un nouveau code professionel en gestion publique soit mis en place….

En conséquence, j’appuis donc l’institut dans ces démarches.

by Catherine M. at 03/22/2010

j’ai terminé mes études universitaire en administration il y a moins de 10 ans et je dois avouer qu’en terme de décision de gestion et gouvernance nous n’avons pas appris grand chose. Certes, les cours sur les fonctions d’entreprises ( finance, comptabilité, GOP, RH, Marketing, etc…) sont bien enseignées, mais en terme de planification, décision, direction, organisation, contrôle et coordination, on nous donne aucune référence. On nous dit de bien contrôler la finance, coordonner gentiment les RH, planifier votre marketing…oui, mais comment ?!? Les théories de management tournent autour d’absolument rien et disent tout et son contraire. Elles sont basée que sur le jugement du gestionnaire qui reste complètement subjectif. Je trouve que le parallèle avec les principes de comptabilité est très bons. Sans ces principes on pourrait évaluer la valeur de son entreprise selon son jugement!!! C’est complètement absurde. Il faut des références afin d’évaluer, mesurer et quantifier nos décisions. Être un bon gestionnaire n’a, selon moi, rien à voir avec la quantité de diplômes en gestion obtenus. Un médecin n’a pas besoin de faire son MBA pour prendre de bonnes décisions en gérant son hôpital. C’est là que les principes et normes de Saine Gestion prennent toute leur importance j’imagine. Enfin une référence!

by Philippe Bruno at 03/23/2010

Bonjour Serge,

Il est effectivement difficile d’être contre la vertu. Cependant, même si pour le profane «Saine Gestion» ne semble évoquer que de bonnes intentions telles que la bonne conduite ou la bonne gérance, il n’en est point le cas.

Comme expliqué dans le texte de Bernard Brault, La résistance des décideurs au concept de Saine Gestion, une explication, «Le concept de la Saine Gestion avec S et G en majuscule de l’OAAQ diffère de l’utilisation généraliste de l’expression saine gestion. La Saine Gestion est définie précisément par des principes fondamentaux et par un cadre d’application éthique d’une société de droit.»

Lorsqu’on parle de Saine Gestion, on fait donc référence à un ensemble de normes et de principes dits généralement reconnus, les PSGGR (Principes de Saine Gestion Généralement Reconnus).

Puisque l’administration n’est pas un champ de pratique réservé comme la médecine ou l’ingénierie, on retrouve probablement autant de variétés d’administrateurs que de variétés de pommes (pour rester dans les tartes)… Des très bons, des moins bons, des pourris, etc. De plus, même si l’administration n’est pas un champ de pratique réservé, on retrouve aussi des administrateurs agréés. Ces derniers se différencient de des administrateurs tout courts par un code de déontologie et un ordre professionnel dont le principal mandat est de protéger le public. À mon avis cependant, le problème ne se situe pas tant au niveau des administrateurs que de leur encadrement. Ainsi, on a vu des administrateurs animés des meilleures intentions conduire leur entreprise tout droit à la faillite faute d’encadrement adéquat. Le cadre de Saine Gestion est par conséquence un modèle de gouvernance intégré qui encadre l’administrateur dans sa gestion.

Philippe Bruno, Adm.A.
Membre du Comité consultatif
Institut de Saine Gestion

by Philippe Bruno at 03/23/2010

Bonjour Catherine,

Vous voyez juste en effet! Le cadre de Saine Gestion, basé sur des normes objectives et mesurables, lorsque croisés aux fonctions de gestion (planifier, organiser, diriger, contrôler et coordonner) permet d’évaluer les faiblesses d’une organisation et de poser de gestes concrets afin de renforcir cette dernière.

Philippe Bruno, Adm.A.
Membre du Comité consultatif
Institut de Saine Gestion

by Julie L. at 03/23/2010

pkoi la SG ne s’enseigne pas dans les université alors? je suis étudiante en adm. et je n’ai jamais entendu parlé de SG avant. qui nous dit que ce n’est pas une mode passagère? après tout chaque époque a ces courants de pensée comme a dit un de mes profs.

by L. P. at 03/23/2010

Je suis nouveau sur ce site. C’est un ami qui m’en a parlé sur Facebook. J’aime assez l’idée (elle est nouvelle pour moi mais il parait que ça fait des lustres que l’ordre des administrateurs du Québec l’a inventé). Je pense que c’est comme la ceinture de sécurité. Même si c’était destiné à protéger les automobilistes, beaucoup refusaient de la porter au début. Aujourd’hui, pratiquement presque tout le monde la porte. Peut-être qu’avec les temps, tout le monde voudra de la Saine Gestion (avec les majuscules… j’ai au moins compris ça :) , même les administrateurs qui la refuse maintenant.

by Bernard Brault at 03/23/2010

Bonjour Julie, votre question pertinente mérite une réponse. Je vous propose ce cours article. Par la suite si cela vous intéresse… mes livres étaient encore à la COOP HEC il y pas si longtemps.

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